BILAN DE À LA PÊCHE AUX MOTS
1. Le travail s'est étendu d'août 2002 (numéro 1) jusque à septembre 2010 (numéro 66), soit huit années. A temps partiel, bien entendu. Dans les années suivantes, les fascicules inédits ont été constamment revus, corrigés et accrus. A partir du numéro 60, j'ai bénéficié du concours d'Ulrich Hermann. 2. Quantitativement on a entre (66 x12) 792 et (66 x 15) 990 pages. 3. Qualitativement, on note une évolution. D'abord, la recherche a uniquement porté sur le mot de la liste TLEFNOME (établie par deux ingénieurs de recherche du Trésor de la Langue Française qui nous l'ont léguée à toute fin utiles). Puis, quand il est apparu que figuraient dans les dictionnaires des mots qui n'étaient pas sur cette liste et qui méritaient tout autant d'y être je les ai ajoutés. Enfin, j'ai ajouté des mots qui ne figuraient ni dans la liste ni dans les dictionnaires, soit qu'Eugène Faucher me les ait indiqués, comme promotion canapé ou droit de bouchon, soit que je les aie trouvés moi-même. Cette évolution conduit nécessairement à un déséquilibre quantitatif entre les entrées du début et celles du milieu et de la fin, déséquilibre qui choquerait dans une publication en un volume, mais qu'on ne remarque sans doute pas à la lecture des « fascicules ». De toute façon déséquilibre ou non, l'essentiel est d'avoir été tant soit peu utile aux germanistes. Parallèlement, la méthode de recherche a évolué : fondée d'abord exclusivement sur les corpusf et corpusa de Nancy et sur la comparaison entre les archives du Monde diplomatique et Taz, elle s'est élargi peu à peu à l'étude des occurrences dans google.fr ; puis de plus en plus google.de à qui je soumettai les mots en français pour voir – ou vérifier – s'il existe une traduction. De plus pour beaucoup de termes je me suis demandé s'il ne constituaient pas des entrées de wikipedia.fr et dans l'affirmative, si l'équivalent allemand existait, ce qui me donnait en cas de réponse positive à coup sûr la traduction. Je dois dire que c'est ce travail de détective qui m'a le plus intéressé, et en cas de découverte réjoui. 4. Je ne considère pas ce travail comme achevé. Il serait possible de dresser une liste complémentaire qui porterait par exemple le titre de Wie heißt es eigentlich auf deutsch? J'ai entendu à la télévision allemande le mot Interessenkonflikt, qui manque dans A la pêche aux mots. De même pour confession du bout des lèvres : Lippenbekenntnis. Bref, ce serait une façon d'assurer en quelque sorte, le « service après vente » et les mises à jour. 5. Depuis plusieurs années je reçois le concours d'Ulrich Hermann. Non seulement il corrige mes bévues habituelles, que l'âge accroît, mais encore il apporte mainte suggestion pertinente. Et il a mis en ligne ces 990 pages à l'adresse http://whermann.free.fr/peche.php. Qu'il en soit vivement remercié. |